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Les Sahraouis pour l'autonomie
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18 juin 2009

Le martyr Mohamed Bassir, une rencontre sur le parcours d’un patriote marocain de la région du Sahara

C'est à des retrouvailles émouvantes qu'a donné lieu, mercredi la rencontre de deux jours initiée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, à la zaouia Darkaouiya de cheikh Sidi Brahim Bassir (province d'Azilal), en commémoration du soulèvement des populations marocaines sahraouies contre les forces d'occupation espagnoles (17 juin 1970) et dans lequel le martyr Mohamed Bassir, natif de la zaouia et l'un de ses fervents adeptes, a joué un rôle clé.

Pour rendre hommage à la mémoire de ce militant nationaliste hors pair, les notables, chioukhs et adeptes de la zaouia Darkaouiya, venus des différentes régions du Royaume, en particulier des provinces du sud, se sont donné rendez-vous, -après leur première rencontre du genre l'année dernière à Laâyoune-, donnant ainsi la mesure des liens indéfectibles tenant aux attaches familiales mais aussi à la fidélité aux enseignements soufis de la zaouia Darkaouiya de Sidi Brahim Bassir.

Du fait de sa tenue au foyer même de l'enseignement spirituel où s'est abreuvé Mohamed Bassir, né en 1942 (à la zaouiya de sidi Brahim), cette rencontre revêt une valeur hautement symbolique, en ce qu'elle donne la parfaite illustration de l'enseignement soufi dans la consécration des valeurs identitaires de la nation marocaine, inspirées du Livre Saint et de la sounna de son Prophète, et forgées dans le combat mené en symbiose entre le peuple et le trône pour la préservation de l'identité et de l'unité nationales.

Le cheminement spirituel et militant de Mohamed Bassir met ainsi en lumière le rôle de la zaouia Darkaouiya en tant que véritable école de spiritualité et de patriotisme. C'est ce que les différents intervenants ont décortiqué à travers la vie exemplaire du martyr Mohamed Bassir, éduqué par son père cheikh Sidi Brahim, dans la voie de la rectitude et du renoncement à soi, avant qu'il n'embrasse la cause nationale, après des études primaires brillantes au quartier Takaddoum à Rabat, puis à l'université Ben Youssef à Marrakech, finissant ensuite des études académiques en Orient arabe (Egypte, Syrie, Liban).

Ayant à coeur de soustraire au joug colonial espagnol ses concitoyens et coreligionnaires des provinces sahariennes, après son retour au Maroc en 1966, il a fait de l'action militante sur le territoire même du Sahara, sa cause première, ravivant la flamme nationaliste dans les coeurs, ce qui devait baliser la voie au soulèvement historique de Zamla (17 juin 1970).

Ce soulèvement devait prendre fin dans le bain de sang perpétré par le colonisateur espagnol. Appréhendé avec une élite de militants marocains sahraouis et incarcéré à Laâyoune, Mohamed Bassir ne devait plus donner signe de vie, depuis août 1970, l'hypothèse la plus plausible étant sa liquidation froide sur ordre des autorités coloniales.

Les témoignages d'académiciens, mais aussi de proches et cousins du martyr, à l'occasion de la rencontre d'Azilal, initiée par la tarika Darkaouiya en collaboration avec la faculté des lettres de l'université Sultan Moulay Slimane de Beni Mellal, a permis de jeter plus de lumière sur l'épopée héroïque de ce grand patriote, démystifiant par la même occasion les allégations mensongères et la dénaturation éhontée des faits historiques de la part des tenants du séparatisme.

Dans leur vaine quête de légitimité historique, ces derniers, tentent ainsi de présenter une image de Mohamed Bassir aux antipodes de la réalité, en en faisant un adepte du séparatisme et de la sédition, ont souligné les intervenants.

Le témoignage de M. Mustapha El Ktiri, Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, a été, à cet égard, des plus éloquents, en retraçant le parcours militant de Mohamed Bassir.

Il est corroboré par celui de Sidati Ould Guelaoui, ancien cadre du "polisario" qui en a référé à des archives mêmes de la colonisation espagnole pour démonter les prétentions des séparatistes, et attester des motivations du soulèvement de Zamla, qui répondait à un élan de forte mobilisation pour la réunification de la patrie, et le parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume.

M. Abdelhadi Bassir, cousin du martyr Mohamed Bassir, a lui aussi apporté un témoignage poignant sur l'enracinement des sentiments patriotiques dans la famille Bassir, à des époques antérieures même à la fondation de la zaouia Darkaouiya de Sidi Brahim par le père de ce dernier en 1920, soulignant que l'enseignement soufi dispensé par ce foyer de savoir, dans la voie du Saint Coran et de la sounna, ne saurait faire éclore des chantres de la sédition et de la fitna.

Bien au contraire, la zaouia, a-t-il dit, a constamment donné l'exemple par son action en matière de conciliation, et de propagation des valeurs de solidarité, d'entraide et de confraternité entre les composantes de la oumma.

Organisée dans la commune rurale de Beni Ayyat, la rencontre devrait se poursuivre jeudi par des communications sur le thème "Sidi Mohamed Bassir: le fils de l'Atlas, le soufi moujahid et le sahraoui unificateur".

Des séances de dikr, de panégyriques du Prophète Sidna Mohammed et de psalmodie du saint Coran ponctueront cette rencontre à dimensions académique et spirituelle, en marge de laquelle se tient une exposition de photos sur la zaouia Darkaouiya.

Sources : le site politique du Sahara occidental : 
            www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
            www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie :
            www.sahara-culture.com   
Le site des villes du Sahara occidental : 
            www.sahara-villes.com
Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                              www.sahara-developpement.com 
Le site social du Sahara occidental :
                              www.sahara-social.com

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